Le castor, espèce-ingénieur protégée
Après avoir frôlé l’extinction en Europe, le Castor fait son retour grâce à la protection dont il fait l’objet depuis le début du 20ème siècle et différentes réintroductions à partir du noyau originel situé au sud du bassin du Rhône.
La présence de castors européens est ancienne sur la commune du Bouchage. Il vit en groupe familial comprenant en général le couple d’adultes, 2 jeunes de l’année et 2 jeunes de l’année précédente. Si le castor est la clé de voûte des écosystèmes en favorisant, par ses barrages, le développement de nombreuses espèces de poissons, d'amphibiens, de mammifères, d'oiseaux d'eau, d'invertébrés et de plantes aquatiques et palustres, il est aussi à l’origine de l’augmentation du niveau de l’eau et de l’inondation de parcelles.
Annie Pourtier, maire du Bouchage, et Jérôme Gelas, président de la commission communale "Environnement" ont souhaité organiser une réunion en mairie du Bouchage sur cette thématique à laquelle étaient conviés Raphaël Quessada, Directeur de LOPARVI, Eric Morel, vice-président de la communauté de communes des Balcons du Dauphiné en charge de la biodiversité, le conseil municipal du Bouchage ainsi que les agriculteurs et les riverains concernés par les inondations de parcelles dues à l’activité du castor. Miriana Leroy, chef de projet de l’environnement à la communauté de communes et Julien Depeint, chef de projet GEMAPI étaient également présents.
Raphaël Quessada et Miriana Leroy ont présenté comme unique dans le règne animal le talent du castor (espèce-ingénieur) pour adapter activement son habitat selon ses propres besoins. Ainsi, la construction de barrages lui permet de surélever le niveau d’eau en amont pour maintenir l’entrée de son gite immergée afin de se protéger des prédateurs et de se déplacer. Le castor est donc une espèce dont dépend la survie de nombreuses autres espèces. Protéger le castor ne signifie donc pas juste protéger une seule espèce mais bien tout un écosystème, et par là même la biodiversité des milieux aquatiques en général. Les barrages de castors sont donc protégés au titre de l'article L. 411-1 du code de l'environnement et de l'arrêté ministériel du 23 avril 2007, tout comme l’espèce elle-même. La destruction de ces habitats naturels est passible de deux ans de prison et 150.000 euros d'amende
Cependant, l’'augmentation du niveau d’eau en amont des ouvrages créés par le castor cause parfois des dommages à certaines activités humaines et notamment l’inondation de parcelles agricoles, de propriétés privées et parfois même d’infrastructures et c’est le cas sur la commune du Bouchage. Il peut donc s’avérer nécessaire d’intervenir sur les barrages afin de réduire ou de faire cesser les dommages mais cela ne peut se faire sans un accord de l’Etat qui doit être saisi par les propriétaires. La Direction Départementale des Territoires détermine alors, en lien avec la DREAL, les mesures adéquates à prendre après consultation de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage et de l’Agence Française pour la Biodiversité qui pourront apporter une expertise technique.
Cette problématique de l’inondation de parcelles due aux castors a été relayée auprès de l’Etat par le maire du Bouchage, il y a quelques années, qui a autorisé LOPARVI en collaboration avec la communauté de communes, à intervenir sur les barrages qui ont un impact sur des parcelles agricoles ou urbanisées. Raphaël Quessada réalise cette surveillance et cette intervention sur les barrages.
La communauté de communes des Balcons du Dauphiné s’est saisie de cette problématique et a élaboré un plan de gestion stratégique des castors qui définit afin de permettre la cohabitation du castor et des activités humaines. Il sera soumis prochainement à approbation de l’Etat.
Les propriétaires concernés par l’inondation de parcelles liée aux activités des castors peuvent écrire au Préfet de l’Isère.
Mise à l'honneur d'une plantation expérimentale de peupliers
Le Centre Régional de la Propriété Forestière s’est intéressé de très près à une plantation de peupliers réalisée, par la Commune du Bouchage à La Loue, en 2014. Depuis 7 ans, la Municipalité mène en effet sur cette parcelle un essai sur 19 cultivars différents de peupliers, soient 475 arbres environ. Le Centre Régional de la Propriété Forestière a souhaité partager cette démarche très intéressante d’un point de vue expérimental avec des propriétaires forestiers mais également avec des professionnels de la filière afin de comparer la capacité de chaque cultivar planté sur une même station. Ainsi, une quarantaine de personnes ont répondu favorablement à l’invitation du CRFP et ont pu découvrir cette plantation mais aussi l’itinéraire détaillé qui permet de produire des peupliers.
Constance Protière, technicienne forestière, au Centre Régional de la Propriété Forestière, délivre des conseils gratuits aux propriétaires privés qui auraient un projet forestier. N’hésitez pas à contacter le CRPF au 04.37.06.15.59.
Réunion de la commission communale «Agriculture »
La commission communale « Agriculture » présidée par Bernard Dury, s’est réunie en mairie du Bouchage en présence d’un représentant du CNPF, Centre National de la Propriété Forestière, et de Samuel Monnet, Technicien « Rivières » à la communauté de communes des Balcons du Dauphiné afin de planifier les actions de reboisement du village. Les propositions de la commission communale « Agriculture » ont ensuite fait l’objet d’une présentation lors du Conseil Municipal du Bouchage réuni en séance plénière le 29 juillet 2019, qui a approuvé la plantation d’environ 900 peupliers à La Loue, d’ici la fin de l’année 2019. La commission communale « Agriculture » s’est appuyée, pour envisager ces nouvelles réalisations, sur l’analyse de la plantation expérimentale de 500 peupliers de 19 variétés différentes réalisée, au Bouchage, par la Municipalité, en 2014. Cinq variétés ont donc été sélectionnées en fonction de la zone géographique à reboiser. Enfin, pour valoriser des actions de reboisement, des zones d’herbacés et de jachères fleuries compléteront les peupleraies communales.
Inauguration de la mare pédagogique
L’inauguration de la mare pédagogique s'est déroulée le vendredi 24 mai 2019. Durant le temps scolaire, des moments de pratique et d’observation de la mare ont été mis en place en présence de Joanny Piolat, technicien des Espaces Naturels Sensibles du Département de l’Isère. Ainsi, les élèves ont pu découvrir la mare et son écosystème. L’inauguration officielle à 17h a permis aux invités de découvrir la mare et de son écosystème, avec un temps de pêche des « petites bêtes » à l’épuisette. Les chants des enfants de l'école primaire Anna Bordel (avec un répertoire autour de la biodiversité) ont suivi les allocutions. Un barbecue a ensuite été organisé par la Municipalité avec l'appui du Comité des fêtes.
La commune du Bouchage s’engage dans le PCAET
La Communauté de Communes des Balcons du Dauphiné a lancé son Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET). La commune du Bouchage s’est associée à la rédaction de cet outil de planification qui poursuit plusieurs objectifs :
- La réduction des émissions de gaz à effet de serre
- Le changement climatique
- Le développement les énergies renouvelables
- L'amélioration de la qualité de l’air et la maîtrise de la consommation d’énergie sur le territoire.
Avec le PCAET, l’ambition est bien d’engager les Balcons du Dauphiné comme un territoire à énergie positive.
Annie Pourtier, maire, a été choisie par le Conseil Municipal, pour participer au groupe de travail.
Les travaux de la mare pédagogique sont achevés
La mare pédagogique s’inscrit désormais dans le paysage du Bouchage, route des Andréas, sur un ancien méandre du Rhône. Réalisée par le Département de l’Isère en étroite concertation avec la Municipalité, cette mare pédagogique, ouverte au public, permet d’observer et d’étudier une biodiversité tout à fait originale. L’attrait paysager de cette mare pédagogique qui héberge une flore spécifique est également à souligner. Joanny Piolat, Technicien Espace Naturel Sensible du Département de l’Isère, se confie sur ce projet.
Je m’appelle Joanny Piolat, je suis technicien Espace Naturel Sensible du Département de l’Isère. Je m’intéresse à la nature depuis mon plus jeune âge. Enfant, j’ai notamment passé de longues heures d’observation devant la mare de mes parents ! J’ai étudié l’écologie durant 5 années après le bac. J’ai travaillé ensuite une dizaine d’années au sein de l’association Nature Nord Isère Lo Parvi. Cela fait maintenant près de 3 ans que j’ai intégré le Département de l’Isère afin de gérer les ENS, Espaces Naturels Sensibles, dans le secteur de Morestel.
Qu’est-ce qu’une mare pédagogique ?
Une mare est une pièce d’eau de faible profondeur permettant le développement d’une biodiversité importante. Des berges en pentes douces favorisent la diversité des plantes se répartissant suivant la hauteur d’eau. Côté faune, l’un des enjeux est de permettre aux amphibiens de se reproduire. En effet, plusieurs espèces de grenouilles, crapauds ou tritons sont en régression d’une façon générale, notamment car leurs lieux de pontes ont été asséchés, urbanisés ou empoissonnés. En effet, les poissons mangent les œufs et les larves des amphibiens. Dans le cas de la mare du Bouchage, il a donc été nécessaire de prévoir une faible profondeur afin de favoriser un assèchement en fin d’été et par là-même, limiter la colonisation par les poissons. A noter que les autres espèces aquatiques arrivent à s’adapter à des périodes de sécheresses (envasement, déplacement etc.). Une mare devient pédagogique quand elle a également pour vocation d’être un support de sensibilisation du public.
Pourquoi avoir choisi la commune du Bouchage pour réaliser une mare pédagogique ?
La commune du Bouchage étant située au sein d’une zone de marais, créer une mare était assez facile. De plus, les acteurs locaux souhaitaient mettre en place une action de préservation de la nature et de sensibilisation. La présence d’une parcelle communale au centre du village au sein d’une zone marécageuse a facilité la démarche. De plus, le site était accessible à pied depuis l’école.
Au final, tous les éléments étaient réunis pour mettre en place un beau projet sur la commune du Bouchage !
Quelles actions et animations peuvent-elles être conduites au cœur de cet écosystème ?
La mare est un outil pédagogique extraordinaire car il s’agit d’un écosystème miniature. En effet, pour un enfant, il est souvent plus complexe d’appréhender le fonctionnement de milieux plus vastes comme une forêt, un fleuve… leurs limites sont lointaines, les espèces peu visibles.
La mare est beaucoup plus petite, on peut facilement en faire le tour, les petites bêtes sont facilement observables. On peut ainsi aborder les notions de chaînes alimentaires, d’adaptation à la vie aquatique etc. Afin de favoriser la valorisation pédagogique de la mare du Bouchage, une information sera réalisée auprès des enseignants de la commune.
Une attention particulière aux plantations communales
La Municipalité du Bouchage se montre attentive à toutes les plantations communales et notamment aux peupleraies. Leur qualité dépend en effet de l’entretien raisonné que nous leur accordons. Nous intervenons ainsi pendant les premières années en taille de formation afin de supprimer les fourches et les grosses branches, alors que l’arbre élabore son fût qui doit être le plus rectiligne possible, régulier et non fourchu. En fonction de la croissance des peupliers, l’élagage, progressif et modéré débute vers la 2ème ou la 3ème année. Les tailles de formation se poursuivent au fil des ans et permettent ainsi de mieux maitriser le feuillage. Au Bouchage, cet entretien concerne un patrimoine de près de 1000 peupliers. Bernard Dury, Adjoint, René Bordel-Mathiolon et Paul Bonnaviat, Conseillers Municipaux ont contribué à la réalisation de ces travaux, confiés à Patrice Jacquier, agent communal.
Des arbres abattus avant le démontage des pylônes
Dans le cadre d’une vaste opération de sécurité routière qui concerne la route départementale 33, le Département de l’Isère, via Richard Andreosso, responsable de la filière "route-entretien", a procédé à l’abattage et au dessouchage de 209 arbres bordant cet axe qui relie Morestel à Belley, sur la commune du Bouchage. Ces arbres, considérés comme des obstacles latéraux dangereux pour les usagers, présentaient en outre un état sanitaire dégradé. Leur suppression augmentera les chances de réduction de la gravité des accidents en minimisant les risques de blocage brutal des véhicules.
Une démarche de valorisation des arbres coupés et des souches a été engagée par le Département de l’Isère en concertation avec l’association LO PARVI spécialiste de l’environnement. Les troncs et les têtes ont été broyés en copeaux destinés au chauffage par l’entreprise locale Malland Frères Bucheronnage à Parmilieu. Une partie des souches sera livrée aux associations de chasse sur du secteur pour créer des garennes, gîtes pour les lapins. Prochainement, le long de la RD33, ce sont les pylônes électriques qui vont être supprimés et la ligne haute tension 20 000 volts, qui sera enfouie.
Une mare pédagogique verra bientôt le jour dans la commune
La suppression de certains obstacles latéraux le long de la RD33 comme les arbres et les pylônes électriques pourrait avoir un certain impact visuel sur le paysage. Aussi, le Département de l’Isère en concertation avec la Municipalité du Bouchage, a souhaité que ces travaux s’accompagnent d’un projet environnemental. Une plantation nouvelle de variétés anciennes d’arbres fruitiers pourrait être les prémices d’un verger conservatoire. Cette création pourra s’appuyer sur les conseils avisés de l’association « Les croqueurs de pommes ». Une mare pédagogique verra également le jour, route des Andréas, en face du cimetière, site identifié comme un ancien méandre du Rhône. Ces actions permettront une valorisation du paysage et seront en oture les prémices d’un site pédagogique pour des activités de sensibilisation à l’environnement. Elus, spécialistes des plans d’eau représentants du Département se sont rendus sur le terrain, où sera implantée cette mare pédagogique, après une réunion constructive en mairie du Bouchage.
Nouveau : une jachère fleurie au Bouchage !
Une jachère fleurie a été semée par Françoise Gagneux, présidente de la commission communale Environnement et par Françoise Herbepin, membre de la commission, devant l'église du Bouchage. Décorative, écologique et économique, cette jachère fleurie répondra aussi aux éventuelles restrictions d'usage de l'eau en période de sécheresse et participera à la bio-diversité.
Entretien des peupleraies communales
Les travaux d'entretien des plantations communales ont débuté, des travaux raisonnés en fonction des besoins de chacune des peupleraies. Le peuplier réagit, en effet, de façon très favorable aux travaux préparatoires et aux contrôles de la végétation herbacée durant les premières années de plantation.
Les travaux ont été réalisés par Patrice Jacquier, employé municipal, en étroite collaboration avec Bernard Dury, président de la commission communales des travaux, Marcel Peronnet, adjoint, Paul Bonnaviat et René Bordel-Mathiolon, conseillers municipaux.
Le Bouchage distingué au concours départemental du fleurissement
Grâce à l'initiative des élus de la commission « Environnement-Fleurissement » présidée par Françoise Gagneux, grâce également à la compétence et au travail de nos agents municipaux, notre commune confirme son identité d'une commune agréable où il fait bon vivre. Le Bouchage s’est vu décerner la médaille de bronze de la catégorie des communes de moins de 1 000 habitants lors du 58e concours départemental des villes et villages fleuris de l’Isère. Françoise Gagneux, Françoise Herbepin et Paul Bonnaviat étaient aux côtés de Chantal Carlioz, vice-présidente chargée du tourisme de la montagne, lors de la proclamation du palmarès à Sassenage. Corinne et Philippe Fiard, Paul et Nicole Bonnaviat ont été également été distingués lors de cette cérémonie pour leur implication dans le fleurissement de leur habitation.
Valorisation des zones humides
Il y a deux ans, la Commune du Bouchage a procédé à l’acquisition de zones humides à forte valeur environnementale afin de promouvoir la biodiversité et le fonctionnement écologiques de ces sites remarquables. Leur restauration s'est poursuivie au mois de juin en partenariat avec le Syndicat du Haut Rhône. Elle a concerné les 126 plants d’espèces caduques, composant la haie vive plantée aux Petites Gorges.
AVANT
APRES
Fleurissement communal : varier les compositions fleuries tout en réduisant les coûts
La commission communale Environnement-Fleurissement présidée par Françoise Gagneux a fait le choix de la variété en matière de fleurissement communal.
Dans les pots situés devant la mairie et l’école : sauges rouges, lantanas, abutilons au centre pour donner de la hauteur à la composition et bidens, géraniums lierres, pétunias retombants et traçants autour, retenus pour leur caractère retombant. L’harmonisation des couleurs et la variété des grosseurs des fleurs ont guidé ces choix.
Sur les jardinières du Monument aux Morts : géraniums lierres et euphorbes choisis notamment pour leur entretien plus facile notamment si l’été est pluvieux.
Sur les bordures de l'église: mufliers et suges ajoutés aux gauras
Dans les vasques: bégonias dragons qui ne demandent que très peu d'entretien et d'arrosage.
En quelques mots, un fleurissement durable et désirable.
L’étude sur un plan de désherbage se poursuit
Les communes du Bouchage, de Brangues et de Saint-Victor-de-Morestel ont engagé une réflexion commune sur l’usage de produits phytosanitaires qui remplaceront les pesticides. Une étude, financée à 80 % par l’Agence de l’Eau Méditerranée Corse, permettra délaborer un plan de déserbage adapté et de recourir à des techniques plus naturelles. Les élus des trois communes poursuivent leurs temps de travail afin d’établir un état des lieux détaillé des espaces verts dans chacun des trois villages, d’identifier les pratiques actuelles et d’envisager un plan de désherbage alternatif.
Lutter contre la prolifération des moustiques
L’Entente Interdépartementale pour la démoustication intervient sur la commune du Bouchage afin de lutter contre la prolifération des moustiques. Après avoir identifié les lieux de développement elle met ensuite en place les méthodes nécessaires à la régulation des populations nuisantes. Mais l'E.I.D. va plus loin : en effet, le boisement spontané des zones inondables rend indispensable la création d'accès permanents par déboisement, débroussaillement et fauche pour faciliter les traitements. Ces nouvelles techniques sont développées en étroite collaboration avec la communauté scientifique.
Valoriser la biodiversité
Arnaud Bourse, chargé de mission au Syndicat du Haut Rhône en charge du Plan d’actions en faveur de la biodiversité étudie la possibilité de faire évoluer des zones de peupleraies en zones naturelles herbacées. Ce dernier a pu constater la richesse de fleurissement de ces zones où se distingue la fritillaria-méléagris.
58e concours départemental des villes et villages fleuris de l’Isère,
Le palmarès du 58e concours départemental des villes et villages fleuris de l’Isère, a été dévoilé mardi 29 novembre à l’Isle d’Abeau lors de la cérémonie de remise des prix. Une cérémonie présidée par Jean-Pierre Barbier, président du Département, et Chantal Carlioz, vice-présidente chargée du tourisme de la montagne, et pour l'occasion, présidente du jury départemental du fleurissement. Pendant près d’un mois (du 25 août au 21 septembre), les 30 membres du jury, professionnels issus du monde horticole ou du tourisme, ont sillonné les routes du département à la rencontre des 76 communes inscrites, et des 48 particuliers candidats. Le palmarès a permis de récompenser les communes primées dans les 5 catégories existantes, ainsi que les particuliers qui ont participé au concours. L’attribution d’une ou plusieurs fleurs relève, quant à elle, du jury régional sur proposition du jury départemental.
Ce concours est le symbole d’une démarche d’embellissement et de valorisation paysagère du territoire, de son patrimoine paysager et bâti.
L'objectif des communes qui s'engagent dans le label : apporter aux habitants et aux visiteurs un environnement de qualité. La dimension "développement durable" et ses 3 composantes — l'écologie, la biodiversité et la durabilité — tiennent désormais une place prépondérante dans les critères de notation.
La Commune du Bouchage s’est vue décerner la médaille d’argent de la catégorie 1 des communes de moins de 1 000 habitants lors du concours départemental des villes et des villages fleuris.
CATEGORIE 1 – Communes de moins de 1 000 habitants
1er prix – médaille d’or : Montcarra
2ème prix – médaille d’argent : Le Bouchage
3ème prix – médaille de bronze : St Pierre d’Entremont
Merci à Françoise Gagneux, présidente de la commission « Environnement-Fleurissement », pour son implication ainsi que les membres de sa commission et nos agents municipaux qui ont, par leur travail, contribué à cette belle distinction.
Concours communal des maisons fleuries
Grâce à l'initiative des élus de la commission « fleurissement environnement », et à la compétence des employés communaux, notre commune valorise et confirme son identité d'une commune agréable où il fait bon vivre. Un jury composé de quatre personnes a arpenté les rues du village cfin août afin de noter les plus beaux jardins et façades fleuris.
Les membres du jury : Françoise Gagneux, Monique Bourg, Odile Vidon, Eliane Perrachon
La taille des peupleraies effectuée
C’est avec l’aide de Paul Bonnaviat, conseiller municipal, et de Bernard Dury, premier adjoint, que notre agent municipal, Patrice Jacquier, a effectué la taille de nos peupleraies. L'objectif est de valoriser le cadre forestier et de léguer un patrimoine naturel à nos enfants.
Succès du troc aux plantes
La matinée TROC AUX PLANTES s’est déroulée le 7 mai 2016 sur la place du village. De nombreux amoureux du jardin ont échangé conseils mais aussi plantes et graines dans une ambiance conviviale.
Du renouveau dans le fleurissement
La commission communale « Environnement – Fleurissement » a fait le choix du renouveau en matière de fleurissement. Son objectif étant de concevoir et d’aménager un massif d’aspect naturel nécessitant que peu d’entretien et accueillant des plantations variées.
Ce massif d'arbustes se compose de plusieurs essences qui permettront d'avoir des couleurs et un entretien moins rigoureux tout au long de l'année un massif plus imposant à l'entrée du village.
- Ilex crénata (houx)
- Photinia (feuillage rouge)
- Wax flower (fleur de cire)
- Viburnum (laurier tin)
- Elaeagnus ( floraison blanche à l'automne)+
La restauration de zones humides à forte valeur environnementale
Mars 2016 : Début des travaux de restauration des zones humides
La commune du Bouchage a procédé à l'acquisition de parcelles qui présentent un intérêt environnemental en termes de restauration et de préservation des zones humides. Par délibération, les élus ont émis le souhait de travailler à la restauration écologique de ces espaces en partenariat avec le Syndicat du Haut Rhône afin d’améliorer la biodiversité et le fonctionnement écologique de ces sites remarquables, de définir les modalités de restauration et d’entretien et d’adapter les usages pour pérenniser cette restauration. Situées dans les paléoméandres du Rhône, ces parcelles recellent des espèces protégées en Rhône Alpes et notament la Fritillaire Pintade, La Nivéole sur le secteur du Buissin, La Loche d'étang dans le canal. Notons aussi le retour des vanneaux et des bécassines. Le Syndicat du Haut Rhône se charge de réunir les fonds nécessaires à la conduite des opérations qui ne remettent cependant pas en cause les conditions relatives à la pratique de la chasse.
L' opération de restauration a commencé. Des haies vives ont été plantées. La Communauté de Communes du Pays des Couleurs est partenaire de cette opération dans le cadre de l'action "Planter des haies au Pays des couleurs".
Cette opération de restauration qui a commencé par un entretien raisonné s’est prolongé en mars par la plantation d’une haie de 126 plants d’espèces caduques :
Saule Marsault ,Prunellier, Noisetier, Chèvrefeuille haies, Sureau noir, Cornouiller mâle, Cornouiller femelle, Viorne Obier Viorne Lantane .
Coût de l’opération :
Plants: 700 euros TTC
Main d’œuvre : 1 600 euros TTC
Total Chantier : 2300 euros TTC
Aucun impact financier pour la commune car cette action s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec le Syndicat du Haut Rhône et la Communauté de Communes du Pays des Couleurs.
Une attention particulière aux plantations de frênes
La Commune du Bouchage a signé une convention avec l’office des bois et forêts pour l’entretien de la plantation des frênes. Le champignon qui attaque les arbres nécessite un suivi particulier.
Un élagage a été réalisé et leur croissance ne devrait plus nécessiter d’entretien particulier